Dans un meeting tenu à Constantine, Louisa Hanoune s’en prend à Ghoul

Dans un meeting tenu à Constantine, Louisa Hanoune s’en prend à Ghoul

3 Louiza hanoune newpress_200_150.jpgAu deuxième jour de son périple, Louisa Hanoune a choisi la capitale de l’Est, une ville qu’elle considère comme étant un de ses fiefs.

Fidèle à ses principes, la secrétaire générale du PT a essentiellement axé son discours sur la mobilisation des troupes pour les élections présidentielles. « Nous menons une campagne contre le pourrissement politique et pour l’édification de la deuxième République» a-t-elle répliqué devant la grande assistance de la salle omnisport de la nouvelle ville Ali Mendjeli. Elle ne manquera pas de dresser un tableau noir de la situation qui prévaut dans le pays en précisant que «toutes les réformes engagées par le pouvoir ont échoué. Pis, encore ils ont pollué le monde de la politique. L’argent sale a gangrené toutes les institutions sans exception et la mainmise de la mafia est sur plusieurs secteurs».

La Sg du PT a tiré à boulets rouges sur Amar Ghoul, l’ex-ministre des Travaux publics sans le nommer, en qualifiant le projet de l’autoroute Est ouest de « l’une des preuves de la corruption et après tant d’années, le projet n’a pas été livré et présente d’énormes défaillances ». Cela démontre, selon elle, l’absence flagrante de contrôle et de la Cour des Comptes.

Hanoune lance par la suite des piques envers Ali Benflis, estimant que celui-ci devrait « rendre des comptes sur ses erreurs commises à l’époque où il était chef du gouvernement ».

Comme à chaque échéance électorale, la candidate du PT fait des questions économiques son cheval de bataille. Elle ne manquera pas d’ailleurs de rappeler les positions que son parti a défendu et celles ayant été reprises par le gouvernement, à l’instar de l’instauration de la règle des 51/49%, la préférence nationale dans l’attribution des marchés publics, la révision des accords commerciaux conclus par l’Algérie avec des tierces parties.

Hanoune promet à ses électeurs de consolider les acquis socio-économiques et d’édifier une deuxième République où tous les citoyens auront les «mêmes droits et devoirs».

M.E.H