Ils ont fait preuve de bravoure et de grande résistance dans des circonstances extrêmement difficiles. L’éclatante victoire en terre zambienne a été certes collective.
Mais le jury national doit concéder une mention spéciale au somptueux Lounès Gaouaoui, la force tranquille des Verts.
Oui, le gardien des Fennecs est vraiment mûr. Par sa classe, son agilité et sa belle détente, il aura éclaboussé partenaires et adversaires.
Si les Verts ont réussi leur coup dans le chaudron de Chililabombwé, c’est en grande partie grâce à son numéro 1.
Tous les Algériens ont eu le plaisir de (re)découvrir le talent pur d’un gardien de but que certains se sont empressés d’enterrer.
Quelles belles scènes que celle d’un Gaouaoui annihilant avec courage les incessants assauts des Zambiens !
Combien de fois avions-nous cru voir la balle dans les filets de Gaouaoui durant les 95 minutes d’un match à couper le souffle ?
Mais tel une panthère, il intervient au prix de réflexes inouïs pour écarter le danger à notre grand bonheur.
Toujours humble, Lounès répondait presque timidement aux tapes à l’épaule de ses coéquipiers qui le félicitaient pour ses sauvetages miraculeux.
Il ne voulait pas que sa classe fasse oublier l’enjeu du match à ses jeunes défenseurs. En vrai meneur d’hommes, il encourageait Bouguerra, Halliche et Matmour à rester concentrés devant.
Le reste, c’était son affaire. Et c’est une affaire qu’il a admirablement négocié en gardant – incroyablement, doit-on dire – sa cage vierge.
C’est pourquoi, Lounès Gaouaoui aura été le héros de la conquête zambienne et Saâdane a eu raison de compter sur lui. Bravo charmant garçon, tu as de très beaux restes !