Encore plus importante que la rencontre face l’Egypte, les coéquipiers de Ziani joueront leur billet pour l’Afrique du Sud, face aux « Chipolopolos », dans un match qui s’annonce difficile.
Une victoire sur la Zambie leur ouvrira grandes les portes pour le rendez-vous africain.
Il en sera de même pour les poulains de Renard, qui effectueront un grand pas pour leur première coupe du monde en cas de succès. Pour atteindre leurs objectifs, les staffs techniques ont préparé comme il se doit leurs sélections respectives, en optant pour un stage à Pretoria.
Le choix de l’Afrique du Sud, qui accueille la coupe des confédérations, n’est pas fortuit, d’ailleurs.
En plus du facteur de l’acclimatation (pour les Algériens) et de la qualité des infrastructures, les deux coachs ont sans doute voulu mettre leurs effectifs dans l’ambiance du mondial, afin de doper leurs motivations.
Par ailleurs, dans cette confrontation, équilibrée dans l’ensemble, la jeunesse et l’orgueil des locaux seront opposés à l’expérience et la maturité des visiteurs.
La technique individuelle de nos professionnelles sera confrontée au jeu collectif de la formation zambienne, composée en majorité de joueurs amateurs.
Ainsi, dans cette partie indécise, chacune des deux équipes fera valoir ses atouts, en restant toutefois prudente.
Les coéquipiers de Ziani devront donc se montrer vigilants, jusqu’au bout. Si le temps est plutôt clément, les Fennecs devront faire face à la pression du public zambien, totalement acquis à la faveur des locaux et à l’état du terrain du « Konkola Stadium ».
La présence dans les duels, le jeu long, la concentration permanente et la maîtrise des nerfs sont largement préconisés pour espérer revenir avec un bon résultat de Chililabombwe.
Côté effectif, Saadane a essayé plusieurs variantes. Cependant, a quelques changement près, il gardera normalement la même compensant que lors du match face à l’Egypte.
Dans la cage, Chaouchi, plus présent dans les balles aériennes et moins timide, pourrait bien prendre la place de Gaouaoui.
Par ailleurs, si le sélectionneur national opte pour un schéma à un attaquant, Bouaza, qui sera appelé à évoluer en milieu excentré, prendra la place de Djebour dans le onze rentrant.
Ainsi, les Verts, qui ont vécu une dizaine de jours en Afrique du Sud dans l’ambiance du mondial, savent ce qu’il reste à faire pour y retourner l’année prochaine.