La SNVI importe des composants susceptibles d’être fabriqués en Algérie. Elle a donc identifié trois projets de création d’unité de fabrication de ressorts à lames, ressorts à boudin ; une unité de de décolletage et une unité spécialisée dans la fabrication des composants plastique. Les études de faisabilité de ces trois projets vont être lancées dès le 8 janvier prochain et d’autres opérations d’identification suivront.
L’industrie automobile offre la plus importante « niche » pour la sous-traitance dans le secteur industriel, car elle réunit l’industrie mécanique, l’industrie plastique et l’industrie électrique et électronique, s’accordent à dire les responsables du programme d’appui aux PME/PMI et à la maitrise des technologies de l’information et de la communication (PME II). Dans ce cadre, un important projet de création d’unités de sous-traitance auprès de la Société nationale des véhicules industriels (SNVI) est prévu pour le début de l’année 2012. A en croire, le responsable de l’appui institutionnel du programme PMEII, Mohamed Moncef Gharbi, la SNVI qui dispose déjà de 200 sous-traitants a identifié avec les experts du programme PMEII trois projets industriels. « on a identifié trois projets de développement de la sous-traitance en Algérie », a-t-il annoncé ce jeudi lors de la journée de sensibilisation sur les avantages et les bénéficiaires du programme PME II, doté de 44 millions d’euro et lancé par l’Algérie en 2009 en coopération avec l’Union européenne pour compléter le programme national de mise à niveau des PME algériennes. Il s’agit de la création d’une unité de fabrication de ressorts à lames et ressorts à boudin pour les véhicules industriels, pour le premier projet ; la réalisation d’une unité de décolletage (fabrication de vis et de boulons) et une unité pour la fabrication de composants plastiques (fabrication de silentbloc notamment). La SNVI est importatrice, a-t-il dit, à 100 % de ces composants.
Le centre technique de la mécanique de Constantine opérationnel début 2012
« C’est une industrie qui n’est pas difficile pour nous. On est capable de les fabriquer en Algérie ce qui réduirait à coup sûr la sortie des devises vers l’étrangers et la création de plusieurs postes d’emploi », a-t-il expliqué, s’abstenant de donner des chiffres précis, puisque il ne s’agit là, a-t-il précisé, que d’une phase d’identification qui sera suivie dès le 8 janvier prochain par le lancement des études de faisabilité qui s’étaleront sur une période de trois mois. « Nous lancerons également une vingtaine d’études dans le domaine de la sous-traitance à partir du mois de janvier prochain quand on aura terminé l’identification d’autres projet dans le secteur industriel bien sûr », a-t-il révélé. Mohamed Moncef Gharbi,également expert principal des centres techniques industriel dans le cadre du programme PMEII, a révélé l’existence d’études en cours pour la réalisation de centres techniques dans le domaine de de l’électronique, de la chimie des matériaux de construction et le centre technique de la production agroalimentaire. « Nous travaillons pour l’émergence de ces centres techniques qui sont des structures d’appui pour le développement des PME à l’image du centre technique de la mécanique dont le décret est publié le16 septembre 2010. Ce centre va entrer en activité au début de l’année à Constantine », a-t-il encore annoncé.