Trêve de bavardage, de discussions, de suppositions, d’hypothèses, de controverses. Grâce aux courageux enquêteurs et juges italiens et canadiens, beaucoup de choses se précisent aujourd’hui.
L’Algérie : un gâteaux pour lequel on se donne la main pour le dépecer.
La gestion du pays par le roupe Bouteflika n’a été qu’une vaste opération préméditée et organisée de pillage et de destruction. En voilà une autre preuve. Le placement de compères tribaux et maffieux aux postes stratégiques dans le gouvernement dont le but est clair. Un premier groupe peut être qualifié de couvreurs, ce sont :
1. Le sieur Benachenhou, qui réapparait aujourd’hui pour brouiller les cartes, est chargé du ministère des Finances, son but est clair : geler ou mettre hors d’état de nuire les organismes de contrôle étatiques (IGF, Cour des Comptes…) et camoufler les importants flux financiers et détournements !
2. Yazid Zerhouni à l’Intérieur, pour bloquer les enquêtes, mettre à l’ombre ou harceler les empêcheurs de tourner en rond (Ah si l’enquête sur l’assassinat de Tounsi pouvait être confiée à un juge italien !)
3. Tayeb Belaïz à la Justice pour classer les dossiers chauds !
Et un deuxième groupe de ramasseurs, de cueilleurs !
1. Chakib Khellil, le chef de file, le camarade d’école de Oujda, l’homme de confiance. Il s’occupe de la traite de la vache à lait, la Sonatrach.
2. Abdelhamid Temmar le deuxième homme de confiance, privatise, Chkararise si on veut les entreprises publiques, celui-là a été moins gourmand ou plus malin que le premier, il a quitté le navire, on l’a oublié.
3. Amar Tou, Mourad Medelci, les jokers, placés à des fonctions où apparaissent des grands projets juteux (Téléphonie mobile ou autre …)
En parallèle, pour occuper la galerie, beaucoup d’associations de souteneurs, de partis politiques affamés et budgétivores, quelques joueurs de darbouka et de flute et deux clowns expérimentés pour tenir en haleine un public absent, les médias muselés, nos amis de plusieurs décennies les frères Ahmed Ouyahia et Abdelaziz Belkhadem !
Et Rab Dzaïr, les parrains, les autres généraux, la force brute, quels rôles jouent-ils ? Ils ne chôment pas, ils s’occupent disent les spécialistes du marché pétrolier spot (60 milliards de dollars de recettes annuelles selon Malti) et de l’import (40 milliards de dollars annuels !)
Que va-t-il se passer après tout ce strip-tease, ce dénudage ?
Va-t-on sacrifier comme par le passé quelques autres pions pour faire taire les hurleurs, quelques petits directeurs qui n’ont ramassé que des miettes ou faire l’échange de grosses pièces ? Sacrifier des poids lourds ? Des négociations sont en cours dit-on. Peut-être est-ce vrai ! Voilà ce qu’on y dit certainement : je vous donne Chakib Khellil ou Benachenhou ou Amar Tou, vous, donnez-moi Amar Ghoul ou Benbouzid ou Cherif Rahmani !
Tout ça pour ça ? Pauvre Algérie, pauvre Amirouche, pauvre Zabana.
Ouahrani Ali