Grâce à un but tardif de Donovan (90e), les Etats-Unis ont battu l’Algérie (1-0) et arraché leur billet pour les huitièmes. Pour les Fennecs mais aussi la Slovénie, l’aventure s’arrête là.
A couper le souffle. Longtemps tenus en échec par une équipe d’Algérie décidément accrocheuse, les Etats-Unis ont fini par forcer la décision en toute fin de match, sur un but de Donovan (1-0, 90e). Cruel. Pour les Fennecs, mais aussi pour les Slovènes, véritables dindons de la farce. Eux qui étaient leaders du groupe avant le coup d’envoi, n’avaient besoin que d’un petit but pour égaliser contre l’Angleterre et renvoyer ces mêmes Anglais à la maison. Ils en ont eu l’occasion, mais ils n’ont pas su la saisir. Pas grave, pouvait-on penser, puisque dans le même temps, Américains et Algériens se neutralisaient et s’éliminaient tout seuls. Mais c’était sans compter sur l’emblématique Landon Donovan, l’homme aux 44 buts en 126 sélections. A la conclusion d’un contre lancé… par lui-même, le milieu de terrain de 28 ans ne s’est pas fait prier pour conclure et envoyer les siens au prochain tour.
Un but valable refusé pour les Etats-Unis
A dire vrai, le résultat est au final plutôt logique. Même si les Algériens ont fait bonne figure, comme depuis le début du tournoi, ils se sont montrés trop brouillons dans le dernier geste pour espérer inscrire ces deux buts qui les auraient qualifiés. Si Djebbour, d’une jolie volée, n’avait pas trouvé la barre (5e), l’histoire aurait peut-être été toute autre. Mais les Américains ont globalement eu la maîtrise du jeu. Et ils auraient dû ouvrir le score bien plus tôt si l’arbitre ne leur avait pas refusé un but valable pour un hors jeu inexistant de Gomez (20e). Pas suffisant pour les décourager. Altidore et ses amis ont continué de pousser, surtout après le repos. Et, sans un incroyable loupé de Dempsey (tir sur le poteau puis reprise largement à côté alors qu’il était seul devant le but, 55e), l’affaire aurait été pliée avant l’heure de jeu. Le sort en a décidé autrement. Mais le résultat est le même. L’Algérie rentre à la maison, mais la tête haute. Elle. –