Les investigations autour des dossiers Sonatrach 1 et Sonatrach 2 se poursuivent. Les services de sécurité algériens ont établi une liste noire contenant le nom de onze entreprises étrangères, soupçonnées d’avoir versé des pots-de-vin à des responsables algériens pour obtenir des contrats, dans le secteur énergétique notamment, indique ce vendredi le site TSA. Cette liste a été transmise à la justice algérienne.
Dans le lot, des multinationales du secteur pétrolier, de l’évènementiel et de conseils. Et sans surprise, l’italien Saipem et sa maison-mère ENI figure sur cette liste. Des investigations menées des deux côtés de la Méditerranée tentent de prouver le recours de ces deux entreprises à des pratiques illicites. Saipem avait travaillé en étroite collaboration avec Farid Bedjaoui, neveu de l’ancien ministre des Affaires étrangères, au cœur du scandale de corruption de Sonatrach, rappelle le site TSA.
Autre entreprise à apparaître sur cette liste noire, la canadienne SNC-LAVALIN, suspectée d’avoir corrompu des dirigeants de Sonatrach et Sonelgaz en échange de juteux contrats.
Moins connue, la société française de communication GL Events est également inscrite sur cette liste noire. Elle est soupçonnée d’avoir obtenu de manière frauduleuse le contrat pour l’organisation du congrés mondial du gaz, qui s’est tenu à Oran en avril 2010, rapporte encore TSA.
Enfin, les entreprises B2 Limited, Petrofac, Statoil, Repsol exploration Algérie, Edison international, Golf Keystone et Petroceltic sont également inquiétées par la liste noire élaborée par les services de sécurité algériens.
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