L’Algérie a composté son ticket pour les 8e de finale du Mondial brésilien, jeudi, à la faveur d’un match nul décroché face à la Russie (1-1), cumulé à la défaite de la Corée du Sud face à la Belgique (0-1). Une première dans l’histoire des Fennecs. Les Russes qui rêvaient également d’un premier top 16 mondial, ont loupé le coche.
A l’aube de cette 3e et dernière journée du groupe H, une seule équipe, la Belgique, était assurée d’un ticket pour les 8e de finale de la Coupe du monde. Algériens, Russes et Sud-Coréens devaient encore cravacher pour espérer s’adjuger l’autre précieux sésame pour le top 16. Et les options de qualification étaient nombreuses pour chacune de ces trois sélections. A l’arrivée, ce sont les Algériens, grâce à leur match nul décroché face à la Russie (1-1), cumulé à la défaite de la Corée du Sud face à la Belgique (0-1), qui ont sorti leur épingle du jeu.
Au grand dam des protégés de Fabio Capello, qui, comme leurs homologues algériens, rêvaient d’un premier huitième de finale de Coupe du monde. Les Russes, prochains organisateurs du Mondial 2018, ont pourtant pris une option sur la qualification, avec une ouverture du score dès la 6e minute de jeu, l’œuvre de Kokorin, venu catapulter le cuir de la tête dans la lucarne droite d’un Raïs M’Bolhi immobile (1-0). Slimani a alors tenté de remettre ses coéquipiers sur le droit chemin, à chaque fois de la tête (29e, 43e)… En vain.
Slimani, forte tête
L’attaquant des Fennecs a finalement vu ses efforts récompensés dans le second acte, avec un but opportuniste de la tête à l’heure de jeu, consécutif à une mauvaise appréciation aérienne du portier russe, Akinfeev (1-1, 60e). Kerzhakov (45e, 70e) et Samedov (47e) regretteront probablement leurs duels manqués face à M’Bolhi avant et après l’égalisation algérienne. Pas Vahid Halilodzic, sélectionneur aux anges d’une sélection algérienne sur un nuage, qui aura réussi son pari: celui de mener ses protégés vers un huitième de finale historique.
L’Algérie y retrouvera l’Allemagne, lundi (22h), à Porto Alegre. Un adversaire de taille que les Fennecs auront tout le temps d’analyser ces prochains jours pour maximiser leurs chances de réussite face à l’ogre allemand. Avant de penser à un hypothétique quart de finale face à l’équipe de France ? On n’en est pas encore là.