La Chambre Algérienne de Commerce et d’Industrie (CACI) a organisé hier en collaboration avec l’ambassade d’Ukraine en Algérie, une journée d’information sur l’accès au marché ukrainien.
La Chambre Algérienne de Commerce et d’Industrie (CACI) a organisé hier en collaboration avec l’ambassade d’Ukraine en Algérie, une journée d’information sur l’accès au marché ukrainien.
Cette importante rencontre d’affaires qui s’est déroulée au siège de la CACI, en présence de chargé d’affaires auprès de l’ambassade d’Ukraine à Alger, M. Biletskyi Andrii, a permis, aux participants de soulever plusieurs questions liées notamment à l’investissement surtout dans le domaine de l’agroalimentaire.
En effet, Biletskyi Andrii a souligné son intérêt pour le marché algérien et sa grande volonté de s’engager à renforcer l’investissement entre les deux pays, surtout que l’Algérie recèle un grand potentiel dans différents domaines, qualifiant cette journée d’occasion idoine pour présenter les opportunités d’investissement et de partenariat en Ukraine et les grandes possibilités économiques qu’offre ce pays. En réponse à une question sur les échanges commerciaux, il a souligné qu’« en 2016, l’Algérie a exporté vers l’Ukraine environ 6 millions de dollars et dans la même période l’Ukraine a exporté vers l’Algérie 240 millions de dollars.
Ceci dit, la balance commerciale est au profit de l’Ukraine ». Rappelant qu’en six premiers mois de 2014, les échanges commerciaux ont atteint 122 millions USD. Toutefois, l’export vers l’Algérie a connu une hausse de 166,3% ce qui représente 115,7 millions USD, alors que l’import depuis l’Algérie représente 6,3 millions USD (+39.2%), soit une balance de commerce extérieur positive de 109,3 millions USD.
Pour les produits exportés d’Ukraine vers l’Algérie, il y a prédominance des groupes de produits tels que les graisses et huiles d’origine animale ou végétale (40,6% du total des exportations ukrainiennes vers l’Algérie, soit 47 millions USD – une augmentation de 68,6% par rapport à la période correspondante en 2013), ainsi que des cultures céréalières, dont le maïs et l’orge (21,5% du total, soit 24,8 millions US – augmentation de 293,5%).
Par ailleurs, le diplomate trouve regrettable le fait que depuis son installation en Algérie, il n’a rencontré que deux chefs d’entreprises au niveau de l’ambassade. « Nous n’avons pas des propositions de la part des entreprises algériennes malgré l’existence de plusieurs possibilités de partenariat à exploiter », a-t-il indiqué en insistant sur la nécessité d’organiser un séminaire pour regrouper l’ensemble des hommes d’affaires des deux pays afin de nouer des partenariats entre les entreprises et de renforcer l’investissement.