L’environnement, la pêche, la gouvernance et la mise en œuvre de l’Accord d’association sont les quatre nouveaux programmes de coopération identifiés dans le cadre du partenariat entre l’Algérie et L’Union européenne.
Les conventions de financement de ces domaines, d’un montant global de 94 millions d’euros, ont été signées par les deux parties jeudi dernier. Ce sont quatre nouvelles opportunités de coopérer qui, selon Michael Köhler, directeur géographique pour le voisinage, mettent en évidence le partenariat “solide et dynamique” entre l’Algérie et L’UE… Pour le secteur de l’environnement, il est question, est-il mentionné dans un communiqué de la délégation de l’UE en Algérie, de renforcer la stratégie sectorielle et d’accompagner les réformes entamées d’ores et déjà par notre pays.
Cette collaboration qui bénéficie d’une contribution européenne de 34 millions d’euros mettra l’accent sur les capacités d’analyse et de suivi des différentes institutions, la transparence financière et la gestion des ressources budgétaires. L’amélioration de la gestion intégrée des déchets et la prise en compte du changement climatique dans l’aménagement du littoral… constituent les autres actions ciblées.
L’Algérie a, également, sollicité l’UE qui a dégagé une enveloppe de 15 millions d’euros, pour améliorer les performances économiques et le cadre juridique et législatif du secteur de la pêche et de l’aquaculture. Les responsables en charge de ce département veulent promouvoir et valoriser davantage les filières en assurant une meilleure qualité, une distribution et une commercialisation idoines des produits. L’autre volet de cette coopération concerne le programme d’appui à la mise en œuvre de l’accord d’association (P3A) qui entre ainsi dans sa troisième phase.
Les 35 millions d’euros réservés à ce programme seront utilisés pour la poursuite du travail déjà accompli dans plusieurs secteurs tels que l’eau, le commerce, les finances, l’artisanat, l’agriculture, la justice, l’aviation civile. Cet argent financera au juste les différents jumelages institutionnels et l’assistance technique entre l’administration algérienne et les institutions européennes.
L’objectif est de contribuer à la modernisation de l’administration et de l’économie algériennes afin que l’Algérie puisse profiter davantage des dispositions de l’accord. Le quatrième programme qui aborde la problématique de la gouvernance est lié à l’initiative Spring (soutien au partenariat, à la réforme, et à la croissance inclusive). Il vise à consolider l’État de droit, à réduire les disparités et apporter sa contribution pour renforcer l’expertise des divers organismes impliqués dans la gouvernance politique et économique de notre pays.
D’autres opérations seront encore réalisées en faveur de la communication, des médias et de la transparence. Les organismes concernés par ce programme pourront être, précise le communiqué, l’APN, le Conseil de la nation, l’Office de lutte contre la corruption, la Cour des comptes, des écoles de journalisme, le barreau des avocats…
B. K