Un projet de jumelage portant sur la valorisation des produits agricoles de terroir a été présenté mardi à Alger conjointement par le ministère de l’Agriculture et du Développement rural et l »Unité de gestion du Programme d’appui à la mise en œuvre de l’Accord d’association entre l’Algérie et l’Union européenne (UGP/P3a).
D’un coût d’environ 1,5 million d’euros, ce projet s’étalant sur 24 mois, porte sur la valorisation des produits agricoles de terroir par des signes distinctifs de la qualité.
Cette opération va commencer par l’enregistrement de trois produits pilotes, à savoir, la datte Deglet Nour de Tolga (Biskra), la figue sèche de Béni Maouche (Bejaia) et l’olive de table de Sig (Mascara), a indiqué à l’APS le sous-directeur chargé de la protection des produits de terroir, M. Abdelhamid Hamdani.
Un atelier, organisé à Alger depuis ce mardi, a été consacré à la présentation de ce projet, inscrit dans le cadre de la coopération entre l’Algérie et l’UE.
Le projet de jumelage va permettre essentiellement d’adapter le dispositif réglementaire existant, de mettre en place un système de reconnaissance et d’enregistrement des signes distinctifs des produits agricoles de terroir et de renforcer les capacités humaines, et ce, aux plans administratif, technique et professionnel.
La partie européenne aura à sa charge la formation, l’expertise, l’accompagnement technique, la promotion des produits et l’élaboration d’une banque de données sur la valorisation des produits agricoles de terroir.
Selon M. Hamdani, le choix porté sur les trois produits pilotes a été motivé par le fait qu’ils sont « mieux connus et mieux structurés » grâce à la définition de l’aire géographique et aux associations de producteurs organisés.
L’Algérie a mis en place un dispositif portant sur la promotion et la protection des produits de terroir pour permettre à ces derniers de se différencier sur les marchés locaux et internationaux et d’être ainsi protégés contre toute utilisation abusive.
Algérie Presse Service