L’Algérie et l’Union européenne (UE) ont achevé en décembre dernier l’évaluation de leur Accord d’association, tandis que le document final de cette évaluation sera validé prochainement à Bruxelles, a confié mardi à l’APS un haut responsable du ministère des Affaires étrangères.
« Nous sommes parvenus le 7 décembre dernier à conclure l’évaluation par un document conjoint qui sera validé dans les prochains jours à Bruxelles lors de la réunion du conseil de l’Accord d’association Algérie-UE, coprésidé par le ministre, Ramtane Lamamra, et la Haute représentante de l’UE pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, Federica Mogherini », a précisé le directeur de la coopération avec l’UE et les institutions internationales auprès du ministère des Affaires étrangères et de la coopération internationale, Ali Mokrani.
« Nous avons très bien travaillé. C’est un accord des deux parties pour relancer leurs relations denses », a souligné M. Mokrani en marge d’un séminaire de lancement d’un jumelage institutionnel entre l’Algérie et l’Espagne dans le domaine des finances.
Ce document contient 21 recommandations permettant « de relancer la coopération entre l’Algérie et l’UE dans le but de mettre les relations économiques au centre de cette coopération, de donner à cet accord toute son importance et d’utiliser tout son énorme potentiel dans ses trois composantes: politique, économique et humaine », poursuit le même responsable.
Selon lui, ces recommandations prévoient plusieurs actions et axes de coopération « afin de remettre l’Accord d’association dans le bon sens ».
Il s’agit, précise-t-il, « du partenariat économique dans le sens de l’accompagnement de l’effort du gouvernement algérien dans la diversification de l’économie, de la promotion des exportations hors hydrocarbures, du développement de l’économie du savoir-faire, de l’économie numérique et de la promotion d’une économie inclusive à caractère social ».
Il s’agit également « du développement des relations d’investissements et de partenariat entre les entreprises européennes et algériennes et le flux des investissements européens directs productifs en Algérie », avance-t-il.