Le Président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika, a reçu hier, à Alger, le président de la Commission de l’Union africaine (UA), M. Jean Ping.
L’audience s’est déroulée à Djenane El-Mufti en présence du ministre des Affaires étrangères, M. Mourad Medelci, et du ministre délégué chargé des Affaires africaines et maghrébines, M. Abdelkader Messahel.
M. Ping :
“J’ai rendu compte au Président Bouteflika de l’évolution de la situation en Afrique”
Le président de la Commission de l’Union africaine (UA), M. Jean Ping, a indiqué hier à Alger avoir rendu compte au Président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika, de l’évolution de la situation en Afrique.
« Je suis ici dans le cadre de la mise en œuvre de l’organisation africaine des Conseils constitutionnels, qui a été initiée par le Président Bouteflika, lui-même, au sommet de Kampala et j’ai saisi cette occasion pour rendre compte au Président de la République de l’évolution de la situation en Afrique, notamment les difficultés que nous rencontrons pour mettre en œuvre l’agenda de la paix », a déclaré M. Ping à la presse à l’issue de l’audience que lui a accordée le Chef de l’Etat.
« J’ai bénéficié des conseils extrêmement utiles du Président Bouteflika » à cet égard, a-t-il ajouté. Le président de la Commission de l’UA est arrivé vendredi dernier à Alger où il a pris part samedi au Congrès constitutif de l’espace africain de justice constitutionnelle.
S’agissant de la situation en Libye, M. Ping a réitéré l’engagement de l’UA pour une solution politique favorisant le dialogue entre les parties libyennes en conflit.
« Il y a une feuille de route qui a été mise en place en mars dernier et que nous continuerons à suivre », a-t-il assuré.
Au sujet de la réunion du groupe de contact sur la Libye, qui s’est tenue jeudi dernier à Rome, M. Ping a tenu à préciser qu’il était présent en « tant qu’invité et non en qualité de membre », pour « présenter la feuille de route africaine ».
Cette feuille de route met l’accent sur l’importance d’initier un dialogue politique entre les parties libyennes.
Elle porte également sur la nécessité de protéger les civils, de cesser les violences et les hostilités et de fournir l’aide humanitaire aux populations touchées par les violences.