Algérie-Tunisie (15h00) Benchikha :«Sami veut gagner, moi aussi»

Le sélectionneur national Abdelhak Benchikha ainsi que les trois autres drivers des sélections concernées par les demi-finales de ce CHAN qu’abrite le Soudan ont animé, hier matin, une conférence de presse au niveau du siège de la Fédération soudanaise de football.

Le sujet numéro un de ces quatre conférences, les préparatifs des rencontres des demi-finales qui débuteront ce soir avec le match tant attendu entre l’Algérie et la Tunisie qui commencera à 15h (heure algérienne).

«J’espère que l’enjeu ne tuera pas le jeu»

Les derbys maghrébins ont toujours été intenses, le beau jeu y était présent, mais cette fois-ci la partie se jouera dans des conditions un peu différentes, car il y aura un enjeu de taille. Benchikha estime que son équipe donnera le meilleur d’elle-même tout en espérant que l’enjeu ne tuera pas le jeu. «Ça sera un derby, chacun de nous connaît bien l’autre, vu ce qui lie nos deux footballs et nos deux pays, mais l’enjeu de cette partie, qui est une qualif’ à la finale, peut tout chambouler. J’espère seulement que l’enjeu ne tuera pas le jeu», a-t-il souhaité.

«S’il y a élimination, ça ne doit, en aucun cas, être une catastrophe»

Le driver des Verts dit qu’il a fait de son mieux pour évacuer la pression des épaules de ses éléments, car pour lui, ils ne doivent pas sentir que cette partie est décisive, et ce, afin de tirer le maximum de ses poulains. «J’ai évité les discours stressants, je leur ai fait savoir que le résultat ne doit, en aucun cas, être une catastrophe en cas de défaite. Comme ça, ils seront libérés», a-t-il affirmé.

«Il y aura au moins un pays nord-africain en finale, c’est l’essentiel»

Que ce soit Benchikha ou Trabelsi, les deux pensent que le plus important déjà c’est qu’une sélection nord-africaine atteigne la finale, ils laissent le terrain trancher. «Déjà, on se félicite de la présence de trois équipes arabes en demi-finales, dont deux sont d’Afrique du Nord, notre présence à ce stade de la compétition veut tout dire, et le fait qu’il va y avoir une équipe d’Afrique du Nord en finale est une grande satisfaction», a-t-il laissé entendre.

«Je connais les individualités des Tunisiens mais pas le collectif»

A la question de savoir s’il pourrait être la clé de la victoire pour l’EN dans ce match, Benchikha répond : «Je ne suis pas l’acteur principal dans cette rencontre, mais les joueurs. Certes, je connais la plupart des joueurs tunisiens, vu mon passage dans leur championnat, ce qui est un avantage pour moi. Mais sur le plan collectif, pas vraiment. C’est dire que le suspense demeure entier», a-t-il affirmé.

«Si vous trouvez que j’ai bonne mine, mon équipe l’aura aussi»

Pour ce qui est des facteurs qui feront la différence, Benchikha accorde une grande importance à la combativité et à la volonté, les duels sur le terrain seront aussi d’une grande importance d’après le coach des Fennecs. «Je donne une grande importance à la combativité et à la volonté, regardez mon visage, trouvez-vous que j’ai bonne mine. Votre réponse c’est oui, donc ça veut tout dire», dira-t-il et d’enchaîner : «Les duels sur le terrain seront aussi décisifs.»

«Je garderai l’ossature de l’équipe»

Pour ce qui est du onze qu’il alignera d’entrée aujourd’hui, Benchikha avoue qu’il préfère attendre le dernier moment et ne pas se précipiter, mais reconnaît qu’il n’a nullement l’intention de chambouler son équipe. «J’ai encore 24 heures devant moi, à un ou deux éléments près, mon team est prêt. Je vais attendre jusqu’après la dernière séance d’entraînement pour décider. Mais je peux vous affirmer que je garderai l’ossature de l’équipe», a-t-il mentionné.

S. M. A.