Algérie Télécom apporte sa pleine contribution à la restauration de la basilique saint Augustin d’Hippone, un site historique et architectural d’une qualité exceptionnelle a déclaré, au Forum d’El Moudjahid, Abdedelhakim Meziani, journaliste/écrivain et directeur de la communication de l’opérateur historique.
Un pan important de la mémoire collective nationale porté par un style éclectique qu’inspirent merveilleusement bien des références arabo-byzantines, n’a-t-il pas manqué de souligner.
Entreprise citoyenne par excellence, fait remarquer la même source, Algérie Télécom entend ainsi apporter sa pierre à l’édifice et participer pleinement à l’exaltante opération de restauration d’un patrimoine faisant objectivement partie de l’identité historique et culturelle nationale.
Une identité à laquelle elle tient énormément comme peuvent en témoigner les nombreuses actions réalisées en direction de l’emblématique Médina chère à Sidi Abderrahmane At-Thaâlibi avec le précieux concours de la Fondation Casbah d’Alger. Invité à parler du Traité de musique élaboré il y a plusieurs siècles par saint Augustin et dont il salue l’édition numérique, le chercheur en ethnomusicologie qu’il est (bien qu’il s’en défende), s’attarda grandement sur les méfaits de la mémoire ankylosée et le refus de certains milieux d’aider le peuple algérien à se réapproprier toutes les composantes de son identité historique et culturelle.
Abdelhakim Meziani mettra en relief la théorie musicale de saint Augustin pour mieux distinguer la spécificité de la musique savante citadine algérienne «dite andalouse» des mouwwacharate tels que portés par les pays du Moyen-Orient.
Comme en architecture, dira-t-il, le Maghreb central a été d’un grand apport à la création de la musique andalouse: «En arrivant en Andalousie, après avoir traversé les pays du Maghreb, Ziryyab a trouvé sur place une musique élaborée portée le plus souvent par des orchestres et des musiciens de la région. Il n’en était donc pas le créateur.»