« Nous travaillons sur ces deux options pour réaliser ce forage en offshore, mais si l’on ne parvenait pas à trouver un partenaire nous allons travailler seul », a révélé M. Mala en marge du forum Algeria Future Energy, affirmant que la compagnie publique est en mesure de mener ce projet de forage avec ses propres moyens.
En 2000, Sonatrach avait acquis de l’entreprise Western GECO, une filiale de Schlumberger, spécialisée dans les services géophysiques, des data sismiques 2D sur 10.000 km2 d’offshore. L’ année suivante, le groupe avait acquis des data sismiques 2D sur 5. 000 km2 supplémentaires.
Selon M. Mala, le traitement et l’interprétation de ces données sismiques ont révélé une probable existence d’un potentiel d’hydrocarbures.
Les données sismiques offshore acquises l’année dernière concernent deux blocs d’exploration, dont un de 3.000 km2, situé entre Bejaia et Annaba (est du pays) et un second entre Ténès et Mostaganem (ouest) de 2000 km2.
Ces données sismiques ont révélé que les zones susceptibles de contenir des hydrocarbures sont situées entre 2.000 et 2.500 mètres de profondeur.
Quant au coût d’un seul forage en mer, il avoisine les 100 millions de dollars, selon M. Mala.
D’après des intervenants au forum, le potentiel de l’ exploitation pétrolière et gazière algérienne en mer serait très prometteur.
Dimanche, le PDG du groupe, Abdelhamid Zerguine a fait savoir au cours des travaux de la conférence du Forum que Sonatrach investirait 80 milliards de dollars jusqu’en 2016.
A ce propos, M. Zerguine s’est dit convaincu que la prochaine loi sur les hydrocarbures allait offrir un cadre institutionnel plus favorable au développement, à l’investissement et aux pratiques partenariales.
Durant le premier semestre 2012, Sonatrach a exporté des hydrocarbures pour une valeur de 37,7 milliards de dollars.
Le pétrole et le gaz représentent en moyenne 98% des exportations globales de ce pays d’Afrique du Nord.