Selon El Chourouk, journal algérien arabophone, le groupe canadien SNC-Lavalin serait accusé d’avoir obtenu du ministère algérien de l’Énergie des facilités et faveurs considérables dans l’attribution du contrat de construction et d’exploitation de la centrale électrique de Hadjret Ennous, causant un préjudice estimé à 670 millions de dollars.
L’affaire serait sur le bureau du procureur général de la Cour d’Alger suite à une enquête menée de 2009 à 2011. Elle comprend plusieurs volets : terrain gratuit pour la centrale, eau de mer gratuite pour refroidir les turbines, gaz gratuit livré à la centrale, généreuses exemptions d’impôts… Par ailleurs, suite à un retard d’une année imputable à SNC-Lavalin, dans la construction de la centrale, c’est Sonelgaz qui aurait régler à la place de lu groupe canadien les 160 millions de dollars de pénalités sur ordre de Chakib Khelil, alors ministre de l’Energie.
Du côté de l’entreprise on minimise la portée de cette affaire : « Toute enquête sur cette affaire a été menée au sein de l’État, et aucune n’a nui à notre réputation auprès du gouvernement en place et des agences de l’État », a déclaré Leslie Quinton, porte-parole du groupe canadien.