A quelques heures du coup d’envoi devant mettre aux prises l’équipe nationale à son homologue Rwandaise pour le compte des éliminatoires combinées CM-CAN 2010, une ambiance festive règne dans la ville des Roses où doit se jouer ce match qui sera suivi par plus de 30.000 spectateurs.
La ferveur et l’animation créés par les inconditionnels de l’équipe nationale qui ont afflué des quatre coins du pays donnent déjà une idée de la folle ambiance qui règnera ce soir au stade Mustapha Tchaker. Dès les premières heures de la matinée de dimanche, la fièvre est montée de plusieurs crans à Blida où règne une véritable ambiance de fête, animée par des supporters de l’EN particulièrement enthousiastes venus encore une fois démontrer leur fierté et leur attachement aux camarades de Bougherra.
Les fans des Verts ont envahi tôt dans la matinée la ville des roses qui s’est réveillée au rythme des concerts de klaxon et des chants à la gloire de la bande à Saadane.
Jeunes et moins jeunes, tous y oublient leur âge en prenant part à la fête qui sera totale ce soir si les Verts arrivent à terrasser le Rwanda. Que ce soit au niveau de la mythique Place Et tout ou à travers les principales artères de la ville des Roses et de ses quartiers périphériques, l’ambiance a atteint son paroxysme avec des cortèges interminables de voitures pavoisées aux couleurs nationales et d’où fusent des chants des supporters qui rivalisent d’ingéniosité pour faire entendre leurs voix.
Des supporters à pied portant des T.Shirts, casquettes et autres écharpes aux couleurs nationales ont également envahi les ruelles du centre ville de Blida, créant ainsi une ambiance particulière. Des bus aux couleurs vert, blanc, rouge n’ont cessé depuis les premières heures de la matinée de sillonner les principales artères de la ville en un ballet fou de voix et de klaxons.
Un supporter de l’EN, venu de Constantine qui a passé la nuit à la belle étoile dans un jardin public pour être de la fête, a estimé qu’il a une chance inouïe d’assister à ce match pour lequel il a dû sacrifier ses maigres économies. J’ai une sensation que je ne n’ai jamais ressentie auparavant, a-t-il dit, le sentiment de l’unité et de la fierté de tout un peuple, des sensations qui me donnent des frissons, a-t-il affirmé