Algérie-Russie «Volonté commune» pour des relations bilatérales encore plus solides

Algérie-Russie «Volonté commune» pour des relations bilatérales encore plus solides

L’Algérie et la Fédération de Russie sont animées d’une «volonté commune» de conférer à leurs relations bilatérales «une ampleur et une profondeur» à la mesure de la «grande amitié» qui existe entre les deux pays, a souligné le ministre des Affaires étrangères, M. Mourad Medelci.

Dans une lettre adressée à son homologue russe, M. Serguei Lavrov, à l’occasion de la célébration du 50ème anniversaire de l’établissement des relations diplomatiques entre l’Algérie et la Russie, M. Medelci a exprimé sa «grande satisfaction» du niveau de la coopération bilatérale, rappelant, à ce propos, la tenue de quatre sommets dans le cadre du dialogue politique et de nombreuses rencontres entre les officiels des deux pays.



Il a également tenu à se féliciter du «rythme soutenu» des consultations politiques entre les deux parties «qui témoigne, associé aux efforts de nos Présidents et gouvernements respectifs, de notre volonté commune de conférer à nos relations bilatérales une ampleur et une profondeur à la mesure de la grande amitié qui existe entre nos deux pays». Le ministre des Affaires étrangères a saisi l’occasion de la célébration du 50ème anniversaire de l’établissement des relations diplomatiques entre les deux pays pour exprimer la gratitude de l’Algérie pour l’aide et l’assistance de la Russie, héritière de l’ex-Union des Républiques soviétiques socialistes, à son combat pour le recouvrement de l’indépendance. «L’établissement de ces relations diplomatiques au lendemain de la signature des Accords d’Evian, avant-même la proclamation de l’indépendance de notre pays, fut un geste fort (de la Russie) que nous avons perçu comme le signe d’une volonté d’occuper une place parmi les pays amis de l’Algérie», a écrit M. Medelci dans sa lettre.

«Cette reconnaissance fut un prélude aux relations traditionnelles entre les deux pays qui se sont toujours distinguées par leur densité et leur qualité», a-t-il ajouté, rappelant que «l’ex-URSS a accompagné l’Algérie socialiste au sortir du colonialisme dans sa quête de recouvrer son indépendance économique».

Relevant que la période de transition qu’ont connue les deux pays a «certes freiné l’essor d’une coopération soutenue», il a affirmé que «le rapprochement entre l’Algérie et la Russie qui partagent les mêmes idées sur nombre de questions, tant au plan bilatéral que multilatéral», était, néanmoins, «inéluctable». «C’est ainsi, a-t-il indiqué, qu’un second souffle a été donné (à la coopération bilatérale) à la faveur de la Déclaration du partenariat stratégique, première du genre a être signée par votre pays avec un pays arabe et africain».

Hadj H