En tournée d’inspection à Bordj Bou Arreridj, Smail Mimoun le ministre algérien du Tourisme a annoncé la réalisation partielle ou l’étude de 560 projets hôteliers d’un montant global de pas moins de 4 milliards de dollars.
Ces projets font partie des 609 établissements touristiques en projet et qui doivent accroître la capacité d’hébergement du pays de 65 000 lits, en plus de créer 26 000 emplois directs supplémentaires. Avec ses capacités d’accueil hôtelières inférieures à 92 000 lits, l’Algérie est en retard par rapport à ses voisins marocain et tunisien. Les pouvoirs publics semblent l’avoir compris et mettent les bouchées doubles pour combler leur retard. Pour preuve, sur les 609 projets d’établissements touristiques en cours de réalisation ou d’études, une centaine ont obtenu les autorisations nécessaires du ministère du Tourisme en août dernier.
De plus, selon Mohamed Bachir Kechroud le directeur du tourisme au ministère du Tourisme et de l’Artisanat, les pouvoirs publics ont décidé d’atteindre 157 000 lits d’ici 2013, d’où la multiplication des mesures d‘incitation à l’investissement prises ces derniers temps, avec notamment les dispositions contenues dans la loi de finances 2009. Nous pouvons à ce titre citer la réduction de 17% à 7% du taux de TVA applicable aux différentes prestations qui touchent aux activités du secteur touristique ainsi que la bonification de 3 à 4% accordée sur les taux d’intérêt applicables aux prêts bancaires consentis dans le cadre de la réalisation de projets d’investissement et de modernisation des établissements touristiques et hôteliers.
La formation n’est pas en reste puisqu’un projet de nouvelle carte de formation devrait être prochainement présenté au gouvernement avec l’objectif de hisser la qualité des prestations de service algériennes au niveau des standards internationaux.