Algérie : qui sont les otages ?

Algérie : qui sont les otages ?
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La confusion règne autour du nombre et de la nationalité des employés enlevés mercredi matin par des islamistes après l’attaque d’un site gazier au sud-est de l’Algérie.

Huit heures après l’annonce de l’attaque d’un site BP dans la région d’In Aménas en Algérie, le flou demeure sur le nombre et la nationalité des employés enlevés mercredi matin par des islamistes armés. Selon les premiers éléments, des Japonais, un Irlandais et un Norvégien font partie des otages. BFMTV.com fait le point.

41 otages occidentaux revendiqués par les islamistes

De leur côté, les islamistes ont revendiqué l’enlèvement de 41 Occidentaux. Un porte-parole du groupe qui les a enlevés, cité par deux sites d’informations mauritaniens,l’agence Nouakchott information et Sahara Medias, a affirmé que « 41 ressortissants occidentaux dont 7 Américains, des Français, des Britanniques et des Japonais » ont été pris en otages.

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Il a précisé que 5 otages sont retenus dans l’usine alors que les 36 autres » se trouvent sur un « site d’hébergement ».

Selon l’agence APS citant une source préfectorale, deux étrangers, dont un Britannique, ont été tués dans l’attaque.

Alors que plus tôt, le ministère algérien de l’Intérieur faisait état d’un mort, six blessés – deux étrangers, deux gendarmes et deux agents de sécurité – et « un nombre indéterminé de travailleurs, dont des étrangers », pris en otages.

Des otages européens ?

Plusieurs pays ont confirmé la présence de leurs ressortissants parmi les otages. Le ministère irlandais des Affaires étrangères a ainsi annoncé qu’un citoyen irlandais faisait partie des personnes kidnappées.

De son côté, un porte-parole gouvernemental à Tokyo a évoqué « un certain nombre de Japonais qui sont détenus » tout en soulignant que le pays procédait à des vérifications.

Enfin, l’épouse d’un employé norvégien a annoncé à la presse que son mari faisait aussi partie des otages. « Mon mari m’a appelée ce matin. Il m’a dit qu’il avait été pris en otage », a déclaré la femme citée par le journal local Bergens Tidende.

L’intéressée a précisé que son époux lui avait fourni un numéro de téléphone à transmettre à la police, apparemment celui des ravisseurs selon elle. « Il y avait quelqu’un qui lui dictait ce qu’il devait dire en anglais. La police a appelé le numéro qu’il m’a donné. La conversation a été coupée après quelques secondes », a-t-elle dit.

Des otages français ?

Pour l’instant, la France n’a pas confirmé l’enlèvement de ressortissants français. Alors qu’un député algérien de la région de Tamanrasset, Mahmoud Guemama, avait rapporté plus tôt qu’un Français se trouvait parmi les captifs, un porte-parole de l’ambassade de France à Alger a indiqué pour sa part qu’il « ne pouvait pas confirmer » une telle information.