Médiateur de l’Onu pour la Syrie, voilà la nouvelle fonction de l’Algérien Lakhdar Brahimi. Sa mission commence ce samedi 1er septembre après une série de consultations. Le successeur de Kofi Annan, qui rappelons le, a qualifié la mission en Syrie «d’impossible», devrait se rendre en Caire pour rencontrer Nabil al- Arabi, le secrétaire général de la Ligue arabe.
Lakhdar Brahimi peut-il réussir là où toutes les chancelleries ont échoué?
«Selon les analyses d’observateurs, Lakhdar Brahimi n’aurait d’autres choix que de reconduire la feuille de route de son prédesséceur, Kofi Annan dans un contexte encore plus complexe qu’il y a quelques semaines», précise le site algérien d’information Le Matin DZ.
Qui est le successeur de Kofi Annan?
A l’âge de 78 ans, l’ancien ministre des Affaires étrangères et vétéran de l’ONU devient la caution d’un règlement diplomatique de la crise syrienne. Même si l’homme juge que les chances de succès sont faibles, il pense toutefois que quelqu’un doit le faire. «Ces missions doivent être menées», a-t-il déclaré à la BBC, avant d’ajouter : «parfois nous sommes chanceux et nous pouvons obtenir une percée.»
«Une mission impossible» que Lakhdar Brahimi a toutefois accepté en ayant conscience des efforts de son prédécesseur pour arriver à un règlement pacifique de la guerre en Syrie.
L’hebdomadaire Newsweek rappelle que les acteurs internationaux ne vont pas dans le sens de la paix et décrédibilise la mission de l’Onu qu’ils sont censées soutenir. La France, la Grande Bretagne et les Etats-Unis parlent continuellement du départ de Bachar-al Assad, par ailleurs toujours soutenu par les deux grandes puissances que sont la Chine et la Russie.
A cela s’ajoute l’activisme du Qatar et de l’Arabie Saoudite, qui fournissent des armes aux rebelles, tient à rappeler le magazine.
Lakhdar Brahimi n’est pas plus un faiseur de paix que Kofi Annan.