Le montant du projet d’implantation d’une usine Renault en Algérie tourne autour d’un milliard d’euros. Cette usine, conclue dans le cadre d’un investissement sur la base de la règle 51/49%, débutera la production dans un délai de 18 mois selon l’accord initial signé entre l’Algérie et Renault.
L’un des avantages accordés au constructeur automobile français c’est “l’exclusivité de trois ans pour le constructeur français sur le marché algérien”, selon le ministre de l’Industrie, de la PME et de la Promotion de l’investissement, Chérif Rahmani qui s’exprimait ce soir devant la presse.
Rahmani a expliqué que la close d’exclusivité signifie qu’”aucune société publique algérienne n’a le droit de conclure un accord similaire avec un autre constructeur étranger pendant les trois prochaines années”.
L’usine Renault devra commencer par produire 25.000 unités par an pour arriver “rapidement” à 75.000 unités dont une partie sera exportée à d’autres pays hors UE, selon les précisions du ministre algérien.
A la question sur le sur le taux d’intégration nationale, il a indiqué qu’il sera de “42%”, et “cela dépendra de la compétitivité des PME algériennes”, a-t-il ajouté.
