L’attente devant les guichets est longue
«Parfois on y passe plus d’une heure en moyenne pour empocher notre argent»
«Cela fait près de deux heures qu’on attend le rétablissement du réseau pour retirer de l’argent. Si ce n’est pas le manque de liquidités, c’est la faute au réseau. Ce sont les réponses récurrentes à nos réclamations» a déploré hier, un sexagénaire interrogé au bureau de poste de Sacré-Coeur, à Alger.
L’attente devant les guichets est longue. «Parfois on y passe plus d’une heure en moyenne pour empocher notre argent» souligne un autre usager à la Grande-Poste d’Alger.
Pis, «dans tous les établissements le port de l’uniforme de travail est une obligation. C’est une marque de l’entreprise qui incite les agents à être responsables devant les usagers» a souligné de son côté un animateur à la Radio Chaîne III sur la question de l’importance de la tenue professionnelle dans le monde du travail.
Aux bureaux de poste d’Alger-Centre, Khelifa Boukhalfa, Meissonnier jusqu’au Sacré-Coeur, le constat est le même. Pas de port de tenue de travail, en dépit des budgets colossaux attribués par l’Etat en faveur de l’amélioration de la prestation des services au niveau des bureaux de poste.
Les travailleurs de leur côté, ne sont pas près d’oublier le fameux mouvement de protestation qui a duré plus de deux semaines à la Grande-Poste. «Ils ont promis de répondre aux préoccupations des travailleurs. Mais, jusqu’à présent, rien n’est fait», disent-ils, tout en s’interrogeant sur quelle base a été établie la somme de 30.000 DA, qui leur a été accordée.
L’installation des boites postales pose aussi problème. Contrairement à la poste de Meissonnier, où on avance la disponibilité des boîtes, sur présentation d’une demande et d’un certificat de résidence, le bureau de poste du Sacré-Coeur est plus que saturé. «La liste d’attente est plus grande que le nombre de boîtes postales disponibles», nous dit-on.
