L’Algérie a recensé depuis le début de l’année 2012 un total de 4.536 mouvements de protestation, dont 3.029 sont de nature violente selon un bilan établi par les services de sécurité.
Ce mouvement a été fortement constaté dans l’Est du pays où les services de sécurité ont enregistré 1.850 protestations, avec la wilaya de Béjaïa en première place (10,5 %), suivie d’Annaba ( 9 %) et Mila 8 %.
Parmi les principales cause de ces actions de protestation figurent : le problème de logement, l’absence de l’alimentation en eau potable, la pénurie de gaz butane, les coupures fréquentes de l’électricité et les conditions de vie.
S’agissant des immolations, un autre phénomène de protestation qui touche particulièrement les jeunes, les services de sécurité ont fait état de neuf cas depuis le début de l’année en cours, qui ont causé le décès de deux personnes.