Les hôpitaux et autres établissements sanitaires algériens génèrent annuellement 20.538 tonnes de déchets hospitaliers dont 15.000 tonnes détruites. Pour le besoin de la prise en charge de ces déchets hospitaliers, pas moins de 10 entreprises ont été agréées ces dernières années.
Ces statistiques ont été révélées ce samedi par Mme Karima Semathi du ministère de l’environnement, de l’aménagement du territoire et de la ville, qui intervenait lors d’une journée d’études sur la gestion des déchets d’activités de soins à risques infectieux organisée à l’occasion de la journée mondiale de l’environnement.
Le président de l’Association nationale des laboratoires biologiques, Hachemi Ould Rouiss a, pour sa part, affirmé par la même occasion que la gestion des déchets hospitaliers “est une responsabilité qui incombe à la société tout entière” relevant par la même l’insouciance du citoyen qui jette certains déchets tels les seringues dans les poubelles publiques causant de graves maladies aux enfants et aux éboueurs.
Le même intervenant a soutenu que les laboratoires respectaient le procédé de collecte et de tri des déchets ajoutant, toutefois, que certains laboratoires trouvaient des difficultés pour la collecte des déchets en temps voulu et conformément aux normes en vigueur.

Il a, par ailleurs, déploré le retard accusé en matière d’élaboration de textes régissant le traitement des déchets hospitaliers et le manque d’incinérateurs au sein des établissements hospitaliers appelant à la réhabilitation du plan national de gestion des déchets.