Durant les dix premiers mois de 2013, la gendarmerie nationale a recensé plus de 1.500 mineurs dont 430 filles ont été victimes d’actes de violence.
En effet, selon le commandant Chalabi Razika du même corps de sécurité, qui s’exprimait mercredi à Alger à l’occasion d’un séminaire international sur l’information sociale et la pratique de réseau, “les unités de la Gendarmerie nationale ont enregistré durant les dix premiers mois de 2013, 1.514 cas de violences faites aux mineurs dont 430 filles”.
Selon les précisions fournies par la même responsable, les enfants victimes de coups et blessures volontaires viennent en tête de liste avec 807 cas, suivis des enfants victimes d’actes attentant à la pudeur avec 526 cas, de ceux victimes de viol avec 89 cas et des victimes d’homicides volontaires (23 cas).
Concernant les enfants victimes de violences, ceux dont l’âge oscille entre 13 et 16 ans sont les plus exposés aux actes de violences (35%), suivis des enfants âgés de moins de 12 ans (33%) alors que les enfants violentés âgés de 14 à 16 ans ne représentent que 20% du nombre global des mineurs violentés durant la même période.
Parmi les missions assignées aux services de la Gendarmerie nationale dans le cadre de la prise en charge des mineurs en danger moral, le commandant Chalabi Razika a indiqué que la Gendarmerie nationale avait pris en charge 184 mineurs des deux sexes et les a transférés aux centres spécialisés alors que 255 autres ont été réintégrés dans leurs milieux familiaux “où l’autorité paternelle fait défaut du fait du divorce”.
Les éléments de la Gendarmerie nationale ont mené 24 enquêtes sociales sur les conditions de vie des mineurs et 1.247 opérations de sensibilisation dont une grande partie en milieu scolaire et au niveau de camps de vacance et d’espaces publics, a-t-elle ajouté.