Les Algériens se sont rendus jeudi aux urnes pour élire leurs députés, lors de la première élection organisée dans la foulée du Printemps arabe, avec un taux de participation qui promettait en fin d’après-midi d’être supérieur à celui du dernier scrutin de 2007.
Le taux de participation aux élections législatives en Algérie atteignait 34,95% à 17H30 (16h30 GMT), a annoncé le ministre de l’Intérieur Daho Ould Kablia. Le taux rapporté par l’AFP en 2007, citant des sources officielles, atteignait à 17H00 locales 28,39%.
Le président Abdelaziz Bouteflika avait pressé à plusieurs reprises, dont mardi après-midi, la population et en particulier les jeunes à voter massivement. La presse officielle lui avait emboîté le pas et toute la journée des appels retransmis à la radio et à la télévision exhortaient les 21,6 millions d’électeurs à accomplir leur devoir électoral.
Pari apparemment tenu, le ministre de l’Intérieur a indiqué en fin d’après-midi que dans au moins 18 départements, le taux de participation avait dépassé les 40% et dans d’autres ce taux avait même été supérieur à 50%, surtout dans le sud du pays.
Dans le tiers des communes – 543 sur 1.541 – le vote a été prolongé d’une heure à 20h00 locales, a annoncé le ministre, après leur ouverture à 08hO0 pour ce scrutin à la proportionnelle à un tour destiné à élire 462 députés.