L’importance des mécanismes d’aide et d’accompagnement des entreprises de la pêche et des ressources halieutiques, notamment dans l’investissement et la mise à niveau, a été mise en avant mardi à Alger lors d’une journée d’étude sur les avantages et facilitations accordés aux opérateurs du secteur.
« D’importantes incitations sont accordées aux professionnels de la pêche et de l’aquaculture par différents départements ministériels, et non seulement celui de la pêche, surtout dans le cadre du Conseil national d’investissement (CNI) et du programme national de mise à niveau », a affirmé le ministre de la Pêche et des ressources halieutiques, Abdallah Khanafou, lors de cette rencontre.
Plusieurs dispositifs d’aide et d’accompagnement financier des investissements dans la pêche artisanale, la pisciculture, les unités de transformation et la construction de navires, sont mis à la disposition des professionnels de cette filière. Il s’agit, en plus du Fonds national de développement de la pêche et de l’aquaculture (FNDPA), de l’Agence nationale de soutien à l’emploi de jeunes (ANSEJ), ainsi que la Caisse nationale d’assurance chômage (CNAC) et le Fonds de garantie des PME (FGAR), a explicité le ministre.
Soulignant la nécessité pour les opérateurs et les investisseurs du secteur de tirer profit de ces mécanismes, M. Khanafou a ajouté qu’ils comportent notamment « plusieurs facilitations et avantages accordés par les banques et le système fiscal et parafiscal, avec pour finalité l’encouragement de l’investissement ».
En effet, les investisseurs dans le secteur de la pêche bénéficient, entre autres, d’une exonération des droits de douanes pour les biens importés nécessaires à la réalisation de l’investissement, d’une franchise de la Taxe sur la valeur ajoutée (TVA), ainsi qu’une exonération totale de l’impôt sur le revenu global (IRG) lorsqu’il s’agit d’un projet concrétisé par les jeunes promoteurs, a-t-on expliqué lors de cette journée d’étude.
Selon lui, seulement une dizaine d’entreprises relevant du secteur ont déposé leur dossier pour bénéficier de l’accompagnement dans le cadre de ce dispositif lancé en 2010 et qui devrait bénéficier à 20.000 PME de différents secteurs à l’horizon 2014.