Algérie-Mise en place des outils pour un développement durable de la filière pomme de terre

Algérie-Mise en place des outils pour un développement durable de la filière pomme de terre

Le ministre de l’Agriculture et du développement rural, Rachid Benaïssa, a affirmé, mardi à Ain Defla, que son département s’attelait à mettre en place les outils nécessaires pour un développement durable de la filière pomme de terre.

M. Benaïssa, qui s’exprimait à la fin d’une visite de travail dans la wilaya, a émis le souhait de voir des investisseurs venir renforcer cette « dynamique », tout en se félicitant de l’ »importante production » de pomme de terre réalisée cette année.



« Ce ne sont pas des ordres administratifs qu’il faut donner pour augmenter la production et la productivité, mais plutôt mettre en place des éléments économiques et veiller à leur accompagnement », a indiqué le ministre.

Outre la disponibilité de la pomme de terre sur les marchés à des prix « raisonnables », le ministre s’est félicité du fait que certains producteurs aient pris l’initiative d’exporter leurs produits, accordant l’importance nécessaire au volet qualitatif.

« Il est clair que la production de la pomme de terre enregistrée cette année est importante. Il s’agit maintenant de passer à une autre étape, celle de veiller à la qualité et de se rapprocher du consommateur », a souligné M. Benaïssa.

Selon le ministre, la capacité d’exporter la pomme de terre est « réelle » d’autant que « sous d’autres cieux, ce produit se fait rare », avant d’inviter les investisseurs à augmenter la production et la valoriser au mieux.

M. Benaïssa a fait remarquer que parler de la pomme de terre conduit nécessairement à évoquer le volet « transformation » s’y rattachant, évoquant l’industrie de valorisation (chips, frites, gelé, surgelé) existant à Baba Ali (Alger).

Le ministre a, par ailleurs, relevé l’existence d’investisseurs s’intéressant aux wilayas productrices de dattes, faisant état de partenaires Allemands versés dans le conditionnement de ce fruit en vue de son exportation.

Le conditionnement peut se faire pour la pomme de terre, la tomate et bien d’autres produits, a signalé le ministre, assurant que les producteurs bénéficieront toujours du soutien de l’Etat.

Rassurant le consommateur quant à la disponibilité des produits durant le mois sacré de Ramadan, le ministre a indiqué qu’il « n y a aucune raison pour que le consommateur s’affole et s’inquiète ».

« Le comportement du consommateur est déterminant dans la stabilité des prix. La frénésie d’antan ne doit plus avoir droit de cité, car nous ne vivons plus des cas de pénurie », a assuré le ministre, ajoutant que la « rationalisation » de la consommation est à même de mettre un frein à l’activité nuisible des spéculateurs.

APS