ALGER – L’Algérie et la Mauritanie ont signé, mercredi à Alger, un programme exécutif triennal (2018-2021) dans le domaine de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, portant essentiellement sur l’octroi par l’Algérie de 200 bourses universitaires au profit de la Mauritanie dans les différentes spécialités.
Dans une déclaration à la presse à l’issue de cette signature à laquelle a pris part le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique mauritanien, Sidi Ould Salem, le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Tahar Hadjar a indiqué que « l’Etat algérien a octroyé à la Mauritanie 200 bourses universitaires dans les différentes spécialités, dont 150 en médecine, architecture, technologies et spécialités techniques. Le reste de ces bourses concernent les Sciences humaines, le master, le doctorat et la post-graduation ».
M. Hadjar a indiqué, à ce propos, que la Mauritanie a octroyé, à son tour, « 50 bourses universitaires à l’Algérie dans les domaines des Sciences de la mer, des Sciences humaines, ainsi que dans les spécialités techniques et technologiques ».
Parmi les autres points contenus dans ce programme renouvelable, M. Hadjar a évoqué la possibilité pour les universités des deux pays de conclure « des conventions pour le jumelage, afin que les enseignants des deux pays puissent se déplacer pour assister à des rencontres, ou séminaires scientifiques, ou pour participer à des jurys ».
Le programme appelle également dans l’un de ses articles, poursuit le ministre, à établir des relations entre les centres de recherches dans des questions présentant un intérêt pour les deux pays, notamment dans les domaines de désertification, de la santé, des ressources en eau, des énergies renouvelables, ainsi que dans d’autres sujets d’intérêt commun pour l’Algérie et la Mauritanie.
Pour sa part, le ministre mauritanien a affirmé que son pays s’emploie à la consolidation de la coopération et du partenariat avec l’Algérie dans divers domaines, relevant à cet égard, la nécessité de focaliser également sur le domaine de la Formation professionnelle, en vue d’obtenir » une main d’oeuvre locale et éviter, par conséquent, le recours à des techniciens de l’étranger ».
Il a mis en avant l’importance de réfléchir sur l’échange d’informations dans des domaines qui présentent un intérêt pour les deux pays, notamment dans les sciences et l’innovation, saluant à cet égard, le niveau de l’Enseignement supérieur algérien.