Algérie – Maroc : le « dialogue positif » de l’ONU

Algérie – Maroc : le « dialogue positif » de l’ONU

L’ONU n’a pas manqué de réagir à la dernière décision de l’Algérie de fermer son espace aérien aux avions marocains. Le secrétaire général de l’organisation onusienne a affirmé que les deux pays sont importants dans la région, et que c’est exactement pour cela qu’ils devraient se tourner vers « un dialogue positif ».

C’est lors d’une conférence de presse tenue au siège permanant des nations unies à New York, que le porte-parole du Secrétaire général, Stéphane Dujarric s’est penché sur la nouvelle escalade diplomatique entre l’Algérie et le Maroc. Dujaric, en réponse à une question portant sur la position du secrétaire général de l’ONU vis-à-vis de la dernière annonce faite par l’Algérie, s’est montré plutôt mesuré.

Un « dialogue positif » entre l’Algérie et le Maroc ?

Le Secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, selon son porte-parole, Stéphane Dujarric, estime que le Maroc et l’Algérie sont deux pays très importants dans la région. Une importance qui les force à faire preuve de raison. Selon Guetteras, les deux pays voisins devraient s’engager dans un « dialogue positif ».

« Le Secrétaire général est fermement convaincu qu’il est important pour les deux pays (le Maroc et l’Algérie) d’engager un dialogue positif pour résoudre leurs problèmes en suspens, au regard de l’importance des deux pays dans la région », a déclaré Stéphane Dujaric, le porte-parole de Guterres, en réponse à la question d’un journaliste.

Compte tenu de l’importance des deux pays, Dujaric ajoute que l’ONU voudrait « que les deux pays entretiennent les meilleures relations bilatérales possibles ». Il est à rappeler qu’Alger, suite à une réunion du Haut Conseil de sécurité (HCS), a décidé de « la fermeture immédiate de l’espace aérien à tous les avions civils et militaires ainsi qu’à ceux immatriculés au Maroc ».

Il est à rappeler que Remtane Lamamra, le Chef de la diplomatie Algérienne a clairement dit non à toute médiation. « C’est une décision souveraine, définitive et irréversible », a-t-il déclaré, il y a deux semaines, au Caire, en marge de la réunion des ministres arabes des Affaires étrangères.