Algérie – Maroc : l’assassinat des 3 Algériens fait réagir Bengrina

Algérie – Maroc : l’assassinat des 3 Algériens fait réagir Bengrina

Le premier novembre dernier, date du 67ᵉ anniversaire du déclenchement de la guerre de libération, trois civils algériens ont été assassinés au Sahara Occidental, près de la frontière mauritanienne. Plus de 24 heures après, la présidence a réagi et a fermement condamné ce qu’elle a qualifié d’un « bombardement barbare ».

Il n’en fallait pas plus pour faire sortir Abdelkader Bengrina, tête pensante du mouvement Al Binaa, de son silence. Le président de ce parti politique, tout à fait silencieux au moment où le pays croulait à cause de la détérioration inquiétante du pouvoir d’achat, n’a pas manqué aujourd’hui d’accabler le régime marocain qu’il n’a pas hésité de qualifier de « misérable ».

La grave et regrettable agression dont est accusé le régime marocain a vraisemblablement mis fin à l’hibernation politique d’Abdelkader Bengrina. Ce dernier a fortement condamné aujourd’hui « l’agression lâche, ignoble et méprisable, commise, hélas, par le régime du voisin marocain ».

« Un acte désespéré » d’un « régime misérable »

Pour le politicien Algérien, il s’agit d’un « crime odieux » et d’un « acte désespéré » perpétré par le « misérable régime marocain ». Le président du mouvement Binaa ne manque pas de tenir le Maroc « pleinement responsable des conséquences désastreuses » de cette agression.

Il s’agit d’un « grave dépassement », estime encore Bengrina. Ce dernier affirme que ce rebondissement est une grave atteinte « aux principes de fraternité et de bon voisinage entre les deux peuples » ce qui a, de ce fait, « annulé toutes les réserves que l’Algérie a affichées, à ce jour, concernant les menaces marocaines ».

Le président du parti politique affirme que cette agression ne fera que « renforcer le soutien du peuple algérien à la cause sahraouie ». Les autorités algériennes, selon lui, doivent, « prendre toutes les mesures qui vont permettre de protéger nos enfants et notre souveraineté ».

Pour conclure, Bengrina estime que le régime marocain veut faire entrer la région dans « l’inconnu », mais que « L’État algérien… ne fait pas entrer son pays dans le chaos à cause d’un comportement enfantin ».