Algérie-Maroc délocalisé à Oran ?

Algérie-Maroc délocalisé à Oran ?

Après une première visite d’inspection et d’information, l’expert français Yohann Verne, chargé de l’entretien et du suivi de la pelouse du 19-Mai-1956 d’Annaba, a entamé officiellement son travail

l’objectif : rendre praticable la pelouse du célèbre stade de la Coquette pour accueillir le choc maghrébin entre l’Algérie et le Maroc.

Le staff technique national accorde beaucoup d’importance à ce match et c’est dans ce sens que dès son retour du Soudan, Benchikha a commencé à suivre l’évolution des travaux de réfection effectués sur le terrain du 19-Mai-1956, il a envoyé Tasfaout et Chaïb pour voir de près l’avancement des travaux, mais, apparemment, les rapports rédigés n’étaient pas positifs, c’est pour cette raison que Benchikha a pris le soin, avant son départ à Doha, de demander au même duo de rendre visite une nouvelle fois à Annaba et de voir l’état du terrain en question quelque deux semaines après le début des travaux.

Le plan B serait toujours d’actualité

Selon nos informations, Tasfaout et Chaïb se rendront donc soit aujourd’hui soit demain de nouveau à Annaba pour accomplir cette mission, décisive, selon nos informateurs, car la FAF laisserait ouverte l’option de changement du terrain à la dernière minute au cas où les travaux n’apporteraient pas du nouveau en ce qui concerne cette pelouse, profitant des règlements de la CAF qui autorisent un changement de terrain dix jours avant le rendez-vous. Cette visite sera donc décisive, car, dans le cas où le rapport ne serait pas positif, il n’est pas à écarter que la rencontre soit délocalisée et c’est le plan B qui sera dès lors enclenché avec la possibilité de faire jouer ce derby à Oran, c’est dire que l’état de la pelouse d’Annaba n’est pas du tout rassurant, du moins pas avant la dernière visite du duo Chaib-Tasfaout à cette ville.

Néanmoins, et vu les affirmations de Benchikha qui avait déclaré à Compétition de Khartoum que la rencontre ne peut avoir lieu qu’à Annaba, en plus des réservations faites par la FAF au niveau des hôtels de cette ville, on se demande si cette histoire de délocalisation du match n’entrerait pas dans le cadre de la guerre psychologique qui a déjà commencé depuis des mois entre les deux camps.