Algérie – Maroc : Bourita répond aux accusations de Lamamra

Algérie – Maroc : Bourita répond aux accusations de Lamamra

Les représentants diplomatiques se succèdent dans le cadre de l’Assemblée générale de l’ONU qui se tient à New York. Après le chef de la diplomatie algérienne, Ramtane Lamamra, voilà que vient le tour de Nasser Bourita, le ministre des Affaires étrangères marocain. Ce dernier a prononcé aujourd’hui un discours dans lequel il n’a pas manqué de fustiger l’Algérie.

Sans trop de surprise, le diplomate marocain n’a pas manqué d’évoquer l’Algérie. Les deux pays voisins mènent une véritable guerre diplomatique, notamment après la rupture des relations décidée par l’Algérie. Bourita, en parlant du conflit au Sahara Occidental, a vivement répondu à Ramtane Lamamra. Ce dernier a prononcé hier de lourdes critiques à l’égard du Maroc.

Sahara Occidental : Bourita répond à Lamamra

S’exprimant via une vidéo pré-enregistrée, Nasser Bourita, a proféré des vives accusations à l’encontre de l’Algérie. Le diplomate marocain est allé jusqu’à responsabiliser le pays du retard que la question du Sahara Occidentale enregistre.

Pour Bourita, « le calme règne aujourd’hui au Sahara ». Il a même affirmé qu’« une participation record »  a été enregistrée aux dernières élections dans cette région. Toujours selon le représentant du Royaume Chérifien, cela prouve que « les habitants du Sahara marocain sont très attachés à leur intégrité territoriale au sein du Maroc ».

En réponse à Lamamra qui a accusé hier le Maroc d’avoir « échoué » à aller au bout de ses « obligations internationales », Bourita s’emporte et tire à boulets rouges sur l’Algérie. Il déclare notamment que l’Algérie est « responsable de la création et de la poursuite de ce conflit », l’appelant ensuite à « endosser pleinement ses responsabilités ».

Nasser Bourita ne décolère pas. Il s’emporte et accuse l’Algérie de protéger « un groupe armé séparatiste en violation flagrante du droit international humanitaire ». Lamamra, pour rappel, a déclaré hier que le Sahara occidental « ne peut demeurer à jamais l’otage de l’intransigeance d’un État occupant ».