ALGER – Le ministre des Affaires religieuses et des Wakfs, Mohamed Aissa a reçu, mardi à Alger une délégation de la Commission malienne « Vérité, justice et réconciliation » (CVJR), avec laquelle il a évoqué les voies et moyens de faire bénéficier ce pays de l’expérience algérienne en matière de réconciliation nationale, mettant en exergue le rôle des imams dans la déradicalisation et la lutte contre l’extrémisme violent.
Dans une déclaration à la presse à l’issue de cette audience, M. Aissa a indiqué que « cette rencontre a constitué une occasion pour mettre en exergue l’expérience algérienne en matière de réconciliation nationale, notamment les efforts des imams algériens visant la consécration de la Charte de paix et de réconciliation nationale, initiée par le président de la République, Abdelaziz Bouteflika ».
« L’accent a été mis sur la force de l’Algérie consistant en sa capacité à contrer le discours extrémiste », a-t-il ajouté faisant savoir qu »‘une proposition a été faite à la délégation malienne concernant l’apport du soutien nécessaire à ce pays frère ».
Le ministre s’est félicité de l’idée de la création d’une commission technique conjointe chargée de l’ouverture de tout espace susceptible de participer à l’éradication et la prévention de l’extrémisme à Mali.
De son côté, le président de la CVJR, Ousmane Oumarou Sidibé a déclaré que « cette rencontre a porté sur les moyens de coopération avec le ministère des Affaires religieuses et des Wakfs pour les aider à trouver des solutions aux problèmes de l’extrémisme violant que connait son pays en s’inspirant de l’expérience algérienne en matière de réconciliation nationale ».
Saluant le rôle de l’Algérie dans la signature de l’accord de paix et de réconciliation à Mali, il a déclaré « qu’il est de notre devoir de demander l’aide d’un Etat voisin comme l’Algérie afin de trouver les solutions idoines à Mali ».