De nombreuses familles continuent d’attendre les nouvelles de leurs proches. Bob Dudley, patron de la multinationale britannique BP a fait savoir mardi 22 janvier qu’il craignait le pire pour quatre de ses salariés manquants.
Les autorités algériennes recherchaient toujours cinq étrangers portés disparus dans l’attaque islamiste et tentaient d’identifier sept corps carbonisés découverts sur le site. Sept des 38 corps de victimes du commando restent à identifier, indiquait lundi 21 le Premier ministre Abdelmalek Sellal en annonçant le bilan de l’attaque. Le corps d’un seul Algérien figure parmi eux. Il a fait état de 29 islamistes tués et trois arrêtés.
Une source sécuritaire de la ville d’In Amenas, à 40 km du complexe gazier, a indiqué que l’une des trois personnes arrêtées avait été découverte lundi blessée, cachée entre les pipelines. Une autre source a indiqué sous couvert d’anonymat qu’il n’y avait toujours pas de nouvelles des cinq étrangers disparus. A la morgue de l’hôpital local, un porte-parole a déclaré à l’AFP qu’il ne restait plus que les corps des terroristes dans l’établissement. «Nous ne savons qu’en faire. Le site gazier est tellement grand que nous sommes encore en train de chercher des corps, notamment ceux d’étrangers portés disparus», ont indiqué des sources locales, en référence à la quinzaine d’hectares du complexe.
D’Oslo, on annonçait mardi l’arrivée à Alger d’experts médico-légaux norvégiens pour contribuer à l’identification des victimes, car cinq Norvégiens restent manquants. Trois Britanniques ont péri dans l’attaque mais trois autres sont présumés morts par Londres. Trois Japonais sont présumés manquants. Et pour les sept identifiés, un avion est en route de Tokyo pour les récupérer. Un Malaisien a été tué et un autre a été porté disparu, a de son côté indiqué mercredi le ministère malaisien des Affaires étrangères.