Le ministre de la Santé, de la population et de la réforme hospitalière, Djamel Ould Abbes, a affirmé qu’ »il n’y a pas de pénurie », mais plutôt « un problème de distribution qui s’ajoute à la spéculation de certains distributeurs ». Afin d’assurer la disponibilité des médicaments, un conseil interministériel a été tenu entre le secteur et le Premier ministre pour prendre des mesures d’urgence concernant la Pharmacie centrale des hôpitaux (PCH), qui était confrontée à des difficultés financières.
Ce conseil interministériel a décidé d’accorder une ligne de crédits de 30 milliards de DA à la PCH, à travers la BNA et le CPA, pour lui permettre de s’acquitter de ses dettes.
Le statut de la Pharmacie centrale des hôpitaux a également été modifié afin de lui conférer plus de prérogatives, a fait savoir le ministre, précisant qu’en cas de rupture de médicaments au niveau des pharmacies privées, la PCH peut leur vendre les médicaments en manque.
Le ministre a, par ailleurs, annoncé l’installation d’une commission nationale consultative permanente dans le domaine des médicaments dans laquelle sont représentées toutes les parties concernées, dont les distributeurs et les importateurs privés. (APS)