Les négociations entre l’Algérie et le constructeur français Renault pour l’implantation d’une usine de voitures dans ce pays ont bien avancé, a indiqué mardi le ministre de l’Industrie, de la PME et de la promotion de l’investissement Mohamed Benmeradi.
« Avec Renault nous avons bien avancé, ça ne veut pas dire que nous sommes arrivés à un accord, mais en tout cas on parle de modèles techniques, de commercialisation, de gamme et de la nature de l’investissement », a-t-il déclaré à la radio publique francophone
« Nous avons encore énormément de questions à régler. Les négociations dans le cadre des partenariats industriels prennent parfois 6 à 8 mois pour aboutir à de premiers accords qui seront ensuite finalisés dans des mémorandums plus précis », a ajouté le ministre.
Selon M. Benmeradi, l’Algérie, qui veut lancer une industrie automobile en Algérie, propose à Renault de produire 100.000 véhicules de gammes variées par an.
Il a également indiqué qu’il pourrait se rendre prochainement en France dans le cadre du suivi des relations économiques algéro-françaises.
« Nous avons eu déjà deux rounds. Un troisième round est prévu également en marge d’un forum de la PME fin mai à Alger. D’ici là, il se peut que je fasse un déplacement à Paris pour voir l’état d’avancement de l’ensemble des dossiers de la coopération », a-t-il dit.
En février à Alger, l’envoyé spécial français en Algérie Jean-Pierre Raffarin avait déclaré que les négociations dans le dossier Renault avaient avancé et étaient à « mi-chemin » d’accords.
Le ministre a par ailleurs indiqué que des projets de partenariat avec des entreprises allemandes pour la fabrication de machines agricoles en Algérie seront bientôt annoncés.
L’Algérie et le groupe allemand Daimler ont signé la semaine dernière un protocole d’accord de modernisation et d’extension de la plate-forme de production de véhicules industriels, notamment des camions militaires