Des expatriés travaillent à nouveau sur le site gazier d’In Amenas, dans le sud de l’Algérie, où une prise d’otages s’est soldée par la mort de 40 personnes en janvier 2013, a-t-on appris samedi de source proche de la Sonatrach, la compagnie d’énergie algérienne.
« Douze expatriés se trouvent déjà sur le site gazier et d’autres sont attendus progressivement », a-t-on déclaré, sans préciser leur nationalité.
La compagnie norvégienne Statoil et sa consoeur britannique BP, qui exploitent le site en collaboration avec la Sonatrach, avaient demandé la mise en oeuvre de mesures de sécurité supplémentaires avant d’y renvoyer du personnel.
Trente-neuf des quarante victimes de la prise d’otages revendiquée par un groupe dissident d’Al Qaïda au Maghreb islamique baptisé « Ceux qui signent de leur sang » étaient des expatriés. (Rédaction d’Alger, Jean-Philippe Lefief pour le service français)
