De plus en plus d’entreprises algériennes et de compagnies de services à l’image des banques et des compagnies d’assurances s’intéressent aux nouvelles technologies car sachant pertinemment que la vague de digitalisation qui submerge la planète doit être suivie au risque de se retrouver à la traine, voire devenir non compétitifs.
Les formations au profit des cadres des entreprises aux nouvelles technologies deviennent de plus en plus fréquentes et le cycle de formation assuré, hier, aux compagnies d’assurance sur le Marketing digital en est un parfait exemple.
Les objets connectés, comme les montres, et la réalité augmentée ainsi que d’autres concepts comme la robotisation seront les enjeux sur lesquels les managers devraient être formés car si la chose n’est pas faite dans l’immédiat le retard dans ces domaines ne fera que s’accumuler. En plus des universités, des instituts publics et privés comme l’institut de gestion et de planification d’Alger ou encore l’Institut supérieur d’assurance et de gestion proposent déjà des MBA dans ce cadre à 50 millions de centimes par personne formée pendant un an.
Les managers sont conscients que la révolution numérique est déjà une réalité dans de nombreux pays et dans certains d’entre eux, il n’y a déjà plus de possibilité de paiement en cash tellement les moyens de paiement électroniques sont développés. C’est ce que des banques, des compagnies d’assurance sont en train de déployer en Algérie pour ne pas rater ce virage et sortir du paiement par cash voire par chèque.
Les discussions sur les modes de paiement en cash en Algérie étaient évoqués récemment par la ministre Imen Houda Faraoun, chargée des TCS et du numérique, pour suggérer que cette évolution vers le digital est inévitable.
Cela conduit également, dans un autre domaine qu’est celui des médias, à des changements car la communication traditionnelle peut être dépassée par le marché pour expliquer ces évolutions alors qu’il faut être au cœur de l’actualité.
L’architecture proposée dans la digitalisation telle que conçue par les spécialistes concerne la vente à distance pour conclure des affaires par mode électronique.
A titre d’exemple, les autorités parlent d’une mue pour la ville d’Alger avec le concept de ville intelligente en tentant de créer un écosystème qui accueillerait des startups afin d’offrir des services innovants en santé, en environnement, en transport et autres. Un fablab est même dédié aux entreprises innovantes.
Mais auparavant, des formations sur les nouveaux métiers digitalisés sont nécessaires d’où de nouvelles conceptions pour les MBA avec des formats pédagogiques élaborés par des panels composés de personnalités faisant en sorte que l’introduction des robots, par exemple, se passe sans trop d’accrocs.
Les Algériens auront la possibilité d’étudier les expériences étrangères lors de l’évènement ALGERIA IT EXPO, un rendez-vous international regroupant les acteurs incontournables du secteur des IT (Technologies de l’Information) et qui se tiendra du 13 au 15 novembre au Centre International de Conférences (CIC) d’Alger.
Deux thèmes seront abordés : l’économie numérique et la transformation digitale. Le premier thème englobe le Big Data et le Cloud, e-banking et e-payment ainsi que le e-commerce. Quant au deuxième, il portera sur le digital marketing, le numérique et digital, ainsi que les ressources et solutions.
