En plein chaos social, le Premier ministre Ahmed Ouyahia continue d’appliquer son tour de vis économique.
D’après des informations obtenues de sources bancaires, l’Etat algérien envisage d’interdire aux banques privées exerçant en Algérie, essentiellement étrangères, de se lancer dans le crédit-immobilier à taux bonifié. Cette activité sera donc réservée exclusivement aux banques publiques qui détiennent déjà un quasi-monopole sur ce créneau. Motif évoqué : C’est l’Etat qui prend en charge la bonification des taux d’intérêt à hauteur de 1 à 3% et il est «légitime» de ce fait de réserver ces «mesures de soutien» au secteur public.
Les banques privées étrangères ne devraient pas apprécier une telle mesure qui, si elle venait à être appliquée, réduirait d’avantage leur champ d’activité après la suspension des crédits à la consommation.
Nina A.