Le nombre de terroristes encore en activité dans les maquis islamistes en Algérie est inconnu, a reconnu samedi le ministre algérien de l’Intérieur, Dahou Ould Kablia, invité par le forum hebdomadaire du quotidien « Liberté ». Mais il est en « constante régression », assure-t-il.
« Nous ne pouvons pas avancer un chiffre précis sur le nombre de terroristes qui sont encore dans les maquis, il est difficile des les combattre avec les moyens de lutte classiques, car ils se déplacent et moins ils sont nombreux, plus il est difficile de les combattre », a expliqué le ministre en réponse à une question sur l’évaluation de la situation sécuritaire en Algérie. « En revanche, je peux vous affirmer que ce nombre est en constante régression ».
Dans les grandes villes du pays, « la situation est totalement maîtrisée », a affirmé le ministre. « Il y a encore quatre wilayas (préfectures) qui sont régulièrement les théâtres d’actions terroristes », a-t-il ajouté. « L’armée continue d’être présente sur place, d’y mener des opérations de ratissages qui lui ont permis de détruire des refuges, de récupérer des armes ».
Quant à l’attentat-suicide qui avait visé le 29 juin une caserne de la gendarmerie à Ouargla (700km au sud d’Alger), « nos investigations nous ont permis d’établir qu’il est l’oeuvre du MUJAO », le Mouvement pour l’unicité et le djihad en Afrique de l’ouest, a-t-il dit. « Nous cherchons actuellement à identifier les partis algériens qui leur ont permis de perpétrer cet attentat », a-t-il ajouté. Cet attentat revendiqué par le MUJAO avait entraîné la mort d’un officier de gendarmerie alors que trois autres étaient blessés.
Sipa