En visite, hier, pour donner le coup d’envoi des examens de la 6e , le ministre algérien de l’Education, Abdelatif Baba-Ahmed a indiqué que l’enseignement de tamaight ne peut être généralisé pour le moment.
Les militants amazighs prendra leur mal en patience. Ainsi, le pouvoir algérien ne compte pas se défère, de sitôt, de ses reflexes racistes à l’encontre de la langue et culture amazighes. C’est le nouveau ministre de l’Education qui exclut, de fait, la généralisation de l’enseignement de tamazight en Algérie.
Et pour cause, le ministre estime que le nombre d’enseignants n’est pas suffisant. Encore une fuite en avant, après avoir fait de cet enseignement, une procédure facultative depuis plusieurs années déjà. Le ministre tente de rassurer, par contre en soulignant que « l’Etat algérien œuvre sans relâche dans le sens à ce que l’enseignement de tamazight soit généralisé le plus tôt possible, et ce en formant justement les enseignants en nombre suffisant ».
Le ministre de l’Etat arabo-raciste algérien a-t-il oublié que c’est ce même Etat qui combat le tamazight depuis des décennies et c’est ce même pouvoir qui a fait de l’école « une centre « d’apprentissage de l’intégrisme et du terrorisme. Pour contrer ces visées racistes et délectueuses, seul un Etat kabyle peut assurer la pérennité à notre langue et culture.