Lors du Forum socio-économique du cinquantenaire de l’indépendance, Karim Djoudi ministre des finances a indiqué que le gouvernement anticipe un déficit budgétaire de 20% du PIB en fin d’année.
Pour ne pas remettre en cause la réalisation des projets planifiés et préserver les équilibres macroéconomiques, le gouvernement comblera ce gap budgétaire en faisant intervenir le Trésor public et le Fonds de régulation des recettes (FRR) qui gère un portefeuille de liquidités de 77,2 milliards $ en provenance des revenus des hydrocarbures.
En 2013, les autorités algériennes prévoyaient 16 177 milliards de dinars (207 milliards $) de PIB et un déficit budgétaire de 3 059 milliards de dinars (40 milliards $).
La persistance structurelle du déficit public s‘explique en partie par un important programme de modernisation des infrastructures, le poids des dépenses courantes dont les salaires des 2 millions de fonctionnaires du secteur public et le maintien des subventions sociales.