En Algérie, le jeu des chaises musicales se poursuit dans le championnat de Ligue 1.
Cette semaine, c’est l’entraîneur italienEnrico Fabbro qui a été démis de ses fonctions, faisant les frais des mauvais résultats de la JS Kabylie .
Soit le 12ème technicien à être limogé par son club depuis le début de la saison. Plus de la moitié des équipes de Ligue 1 ont ainsi changé une ou deux fois de tacticien.
Enrico Fabbro dénonce cette instabilité des entraîneurs, mal chronique du football algérien, réclamant plus de patience de la part des dirigeants de clubs.
»Je suis vraiment dégoûté par la situation que vivent les entraîneurs de football en Algérie, qui ne peuvent pas travailler dans la quiétude et sur lesquels on exerce tout le temps une pression insoutenable », a déclaré Fabbro.
Même son de cloche chez l’entraîneur de l’USM Bel-Abbès, Abdelkader Laiche, qui avait entamé la saison avec le MCE Eulma avant de quitter son poste : « Le coaching est un métier ingrat. Si les résultats suivent, pas de problème ; tu gardes ton poste sans bruit. Mais quand ça tourne au vinaigre, le premier visible qui saute, c’est l’entraîneur ».
A noter la seule exception à ce mal algérien : l’USM El-Harrach, coachée pour la cinquième saison de suite par Boualem Charef.
