Algérie : la rétention de la 3G relève-t-elle d’une volonté politique délibérée ?

Algérie : la rétention de la 3G relève-t-elle d’une volonté politique délibérée ?

L’impatience monte dans les quartiers généraux des opérateurs télécoms algériens et dans la population au sujet du lancement de la 3G dans le pays. Annoncée pour le premier trimestre de 2013, c’est avec grande surprise que le second trimestre de l’année a été entamé sans que les choses ne se soient précisées par rapport à l’ouverture commerciale de cette technologie.

Plusieurs fois, Moussa Benhamadi, le ministre des postes et télécommunications est monté au créneau pour rassurer les uns et les autres sur le lancement prochain de cette technologie. Et à chacune de ses sorties médiatiques, le ministre s’est éloigné du point le plus important, la date de lancement de la 3G, pour s’attarder sur son impact pour les populations. Certains diraient qu’il tentait de gagner du temps. Il a même été dit que le lancement de la 3G dépendrait du règlement du dossier Djezzy, pour ne léser aucun opérateur.

Mais à quelques jours de la mi-mai, les Algériens commencent à penser que la rétention de la 3G, courante dans des pays moins avancés, comme la Mauritanie ou le Mali, relève d’une volonté politique délibérée de ne pas (trop) développer les TIC.