A la question de savoir si ce qui a été relaté dans la presse est véridique, Khaled a répondu : « Je considère ce qui a été publié comme des bobards et des paroles en l’air. Ce ne sont que des mensonges qui n’ont aucune relation avec la réalité ».
Plus loin, il dira : « On m’a accusé de choses insensées. Je n’ai jamais traité l’armée algérienne de Nazi ».
Sans indexer en particulier quelqu’un, il a confié à Ennahar qu’« il y a des parties qui veulent me détruire et salir mon image en essayant de m’impliquer dans la politique entre deux pays et deux peuples voisins qui s’aiment et se respectent ».
Pourquoi voudrait-t-on lui attribuer des propos qu’il n’aurait pas tenus ?
Selon l’intéressé lui-même, « c’est le diable qui est derrière ce complot ». Le diable en question est aussi et « malheureusement, un Algérien que j’ai aidé mais qui a renié mon bienfait. Il a voulu me salir et je refuse de lui répondre car je le connais bien ».
Khaled est-il victime d’un règlement de comptes via des organes de presse ? Qui veut la peau du King du Raï ?
« Ils veulent détruire le Raï. Après [Cheb] Mami c’est mon tour, mais ils me connaissent mal. J’ai vieilli dans l’art et je ne m’arrêterais pas. Ils ne pourront pas m’arrêter », soutient-il, intransigeant.
Concernant Cheb Mami, il a été condamné récemment en France à cinq ans de prison ferme pour tentative d’avortement forcé sur son ex-compagne.
On se demande donc pourquoi Khaled fait le lien de son affaire avec les problèmes du prince du Raï.
Chose étrange dans cette affaire, c’est que Hadj Brahim Khaled ne reconnaît pas avoir fait une déclaration à un quelconque journal marocain.
« Le plus étrange c’est que le journal en question parle d’un article publié par la presse marocaine mais mon chargé d’affaire n’a trouvé aucun article sur moi ni aucune déclaration. ». On ne sait plus à qui se fier.
Concernant ses relations avec le Maroc, le natif d’Oran reconnaît dans l’entretien publié sur le site internet d’Ennahar: « Je connais beaucoup d’algériens installés au Maroc et des marocains en Algérie. J’ai grandi dans un quartier à Oran où nos voisins étaient des marocains qui aiment l’Algérie, qui ont vécu la guerre d’Algérie avec les Algériens ».
Enfin parlant de Mohammed VI, Khaled a tenu à mettre les choses au clair : « J’ai rencontré le roi Mohamed VI (…) Je ne prends pas mon café avec le roi. Je le respecte en sa qualité de monarque d’un pays frère ».