Algérie-Japon : Signature d’un mémorandum sur les consultations politiques

Algérie-Japon : Signature d’un mémorandum sur les consultations politiques

L’Algérie et le Japon ont procédé, hier à Alger, à la signature d’un mémorandum sur les consultations politiques entre les deux pays, qui sera suivie par la signature, en 2011, de deux accords portant sur la non-double imposition et sur la garantie et la promotion réciproque des investissements.

Le document a été signé par le ministre des Affaires étrangères, M. Mourad Medelci et son homologue japonais, M. Seiji Maehara. «Nous avons convenu d’améliorer, sans cesse, le cadre juridique devant permettre aux opérateurs économiques japonais d’intervenir dans des conditions qui soit meilleures que jamais», a déclaré à la presse M. Medelci, à l’issue de la signature du mémorandum. Il a, à ce propos, annoncé la signature en 2011 de deux accords sur la non-double imposition et sur la garantie et la promotion réciproque des investissements. Le chef de la diplomatie algérienne a précisé que les deux pays se sont engagés pour avoir des consultations «régulières» sur le plan politique. «Ce qui nous permettra donc, a-t-il dit, d’évaluer, à la fois et régulièrement, les relations bilatérales mais également d’échanger les points de vue sur les questions internationales». Qualifiant la visite du MAE japonais en Algérie d’«historique», puisque c’est la première depuis l’indépendance, M. Medelci a indiqué que la réunion a également permis aux deux parties d’évoquer, «avec satisfaction des deux côtés, la qualité des relations entre les deux pays dans les domaines de la technologie, de l’énergie, des eaux et de la formation».

Les deux parties se sont mis d’accord pour renforcer les efforts afin que «le partenariat, dans des domaines très divers en dehors des hydrocarbures, puissent se développer au cours des prochains mois et des prochaines années», a-t-il ajouté. De son côté, le ministre japonais des Affaires étrangères a qualifié les discussions qu’il a eues avec son homologue de «très fructueuses», estimant que la technologie japonaise pourrait contribuer à l’épanouissement de celle de l’Algérie. «Le gouvernement algérien a annoncé, en mai dernier, le nouveau plan quinquennal qui comprend également les domaines du chemin de fer, des énergies renouvelables et le dessalement de l’eau de mer. Nous avons la conviction que notre technologie contribuera à leur développement», a déclaré M. Maehara, rappelant l’existence d’un comité mixte de l’économique qui «nécessite le renforcement».

Le responsable japonais n’a pas manqué, par ailleurs, de saluer le rôle leader de l’Algérie en Afrique, en affirmant qu’elle connaît actuellement une croissance économique «remarquable».