La ministre de la Culture, Khalida Toumi, appelle le Parlement, actuellement en session, à accélérer le processus d’examen du projet de loi relative aux activités du livre. Le texte a été adopté en fin 2013 par le gouvernement. La ministre a expliqué que la nouvelle loi réglera « le problème de la distribution commerciale et profitera aux distributeurs, aux importateurs et aux éditeurs deux ans après son entrée en vigueur, à travers l’ouverture de librairies ».
Khalida Toumi estime que, malgré les efforts pour accompagner les écrivains et les éditeurs, son ministère « est toujours en quête de solutions au problème de la distribution ». Pour elle, il faut une implication de tous les secteurs concernés.
La ministre a alors annoncé l’institution de trois salons internationaux à Constantine, Oran et Ouargla. A cet effet, elle mène des négociations avec le ministère des Finances, celui de l’Intérieur et le Secrétariat général du gouvernement.
Dans un autre volet, le Fonds national de promotion des arts et des lettres, fondé en 1999, a pu soutenir quelques 1200 titres en 2007 lors de la manifestation « Alger capitale de la culture arabe ». La ministre a précisé que « la créativité littéraire s’inscrit dans le cadre d’un processus cohérent où l’auteur est le premier maillon de la chaine, ensuite l’éditeur (entreprise économique commerciale) et l’imprimeur pour arriver au distributeur ».